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Les Eudistes d’Afrique, depuis leur arrivée au  Kenya en Novembre 2014, vienne de  signer  un contrat avec le diocèse de Nairobi pour une œuvre de miséricorde : la gestion d’une école  des enfants de la rue. C’est pour eux, une manière osée,  de répondre de façon  concrète  à l’appel de toute l’Eglise à vivre cette  année de miséricorde dans la direction pastorale dans laquelle nous convie  le Saint Père en ce l’an du Seigneur, 2016.

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De ce que nous savons de ce centre,  il a été une œuvre de miséricorde initiée par l’Américain Mr David Niermeyer. Cet homme épris de l’amour du prochain, avait ouvert son cœur à  la misère des enfants de la rue qu’il avait rencontrés lors de son passage en Nairobi à l’occasion de la célébration du  25ème  anniversaire de son  mariage avec sa femme Florence.

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Mr Niemeyer s’est résolu de compatir à la misère de cette couche juvénile, à qui, il a voulu donner un toit, de quoi se nourrir et une éducation de base. Ainsi, après avoir vu et compati à la misère de ces enfants des « slums » (quartiers précaires), le couple Niermeyer a agi en créant une maison-école en 1992 qu’il a nommé « Boystown Africa » et en érigeant la Fondation Niermeyer destinée à mobiliser les moyens pour le fonctionnement de ladite institution.

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Fondée avec l’appui logistique et technique des frères de la Congrégation de Saint Charles de Lwanga qui en furent les premiers gestionnaires, cette institition est passée depuis 2002 sous la tutelle du diocèse de Nairobi par la volonté du couple Niermeyer qui a voulu qu’elle s’insère dans la pastorale de la miséricorde du diocèse. Depuis lors, elle est gérée par des laïcs rompus à la tâche sous la supervision du Père Antony Mwituira, procurateur du diocèse de Nairobi et secrétaire du cardinal John NJUE, archevêque de Nairobi.

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Mais les années sont passées et le Seigneur a rappelé à lui Florence. De même, l’âge a affaibli Mr David Niermeyer qui s’est trouvé dans l’incapacité de faire le « fundraising » nécessaire au fonctionnement de Boystown. De fait, la qualité des services rendus aux enfants misérables a considérablement baissé. Les salles de classes construits en matériaux temporaires sont devenus vétustes et quasi-insalubres. Les dortoirs des enfants sont devenus exigus et inconfortables. La priorité s’est déplacée progressivement de la miséricorde à la recherche des activités capables d’assurer l’autonomie financière de la maison. Face à cette situation qui ne respecte pas l’intention initiale du donateur, le diocèse de Nairobi a commencé une Congregation religieuse dont le charisme va de pair avec les objectifs initiaux de l’institution et qui sera capable de redonner à l’institution ses lettres de noblesse. Grâce au service remarquable rendu aux jeunes filles en situation difficile par nos sœurs de Notre Dame de la Charité et du Bon Pasteur grâce à leur maison-foyer EDELVALE depuis près d’un demi-siècle au Kenya, l’archidiocèse de Nairobi a accepté de confié la gestion de l’institution aux Eudistes d’Afrique pour un premier contrat de 10 ans, et ce, depuis le 1er octobre 2015. 

HISTOIRE

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